Vous n'êtes pas identifié(e).
Pas de spoiler sur ce forum x)
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FUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU
Tfait sa sans moi sho!
Pour 1 Diams jte fait une bonne "Soupe"
Et pour 5 Diams t'a le droit de me regarder et me caresser pendant que je fait ta "soupe"
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kewa ? j'ai même pas suivi ce qu'il se passait ici x)
Toutes les routes mènent au spawn...
le caca, ça sent pas bon! (MOI ![et en total impro. !])
Greg06hae : PHO FAIT DES RECHERCHES SUR MOI JE ME SUIS GRATTER LES CHEVEUX QAUND !
Phoeniiiix : jamais t chove
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Qui veut une sodomie ?
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toa
Toutes les routes mènent au spawn...
le caca, ça sent pas bon! (MOI ![et en total impro. !])
Greg06hae : PHO FAIT DES RECHERCHES SUR MOI JE ME SUIS GRATTER LES CHEVEUX QAUND !
Phoeniiiix : jamais t chove
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CELUI QUI DIT QU'IL L'EST !
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kewa ? j'ai même pas suivi ce qu'il se passait ici x)
jai pas plus suivis
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J'ai fait suivre la discution sa devrait etre mieux
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mouais, je sais pas si c'est une bonne idée
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Greg06hae : PHO FAIT DES RECHERCHES SUR MOI JE ME SUIS GRATTER LES CHEVEUX QAUND !
Phoeniiiix : jamais t chove
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M'ouais M'en fou!
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Sa parle de sex avec vos parents
ma fougére
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Ué! Mange dla marde TOI!!
Femme de rockstick!
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T'parle pas de même à ma femme toi. Alam fait de très bon sandwichs
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Elle est bonne qu'a sa ta salope!
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And what about a jade compendium ?
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Elle est bonne qu'a sa ta salope!
j'en ai marre je retroune chez ma cuveuse!
ma fougére
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billyboy134 a écrit :Elle est bonne qu'a sa ta salope!
j'en ai marre je retroune chez ma cuveuse!
Oué bien fait pour toi!
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alamanbo a écrit :billyboy134 a écrit :Elle est bonne qu'a sa ta salope!
j'en ai marre je retroune chez ma cuveuse!
Oué bien fait pour toi!
salope t'es qu'une salope t'a jamais acceptée notre amour! va suur le liens de redoom et ettouffe toi avec ton vomis pasqe ya d'quoi
ma fougére
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Le thème qui est abordé dans cette étude est: "Un autre point de vue ", mais un autre point de vue sur l’Evangile. Il s’agit du point de vue de la Bible.
On trouve dans l’Epître de l’Apôtre Saint Paul aux Corinthiens, au chapitre 15, le résumé le plus magistral de toute la Bible sur ce qu’est l’Evangile. D’une plume inspirée par le Saint Esprit de Dieu, Paul écrit:
"Je vous rappelle l’Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé, autrement vous auriez cru en vain. Je vous ai enseigné avant tout comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures, qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour selon les Ecritures ".
Je veux que cet exposé soit assez simple, pour que le plus jeune et le plus humble puisse comprendre. Je ne veux pas qu’il y ait une seule personne qui puisse dire "Je n’ai pas compris". Je ne veux pas qu’ au jour du jugement, quelqu’un dresse le doigt contre moi et dise à Dieu: "Seigneur, je ne suis pas sauvé parce que ton messager n’a pas été assez clair, car si j’avais pu comprendre je me serais converti".
I Trois questions essentielles pour comprendre l’Evangile
1.Qu’est-ce que l’Evangile ?
L’Evangile est un mot qui nous vient d’un vocable grec qui, traduit en français, veut dire: la bonne… vous m’avez fait peur, j’ai cru que vous alliez penser à la bonne aventure. Non l’Evangile, ce n’est pas la bonne aventure, c’est LA BONNE NOUVELLE.
La bonne aventure et tous ses corollaires occultes viennent d’en bas. La Bonne Nouvelle, elle, vient d’en haut!
Mais il n’est pas superflu de préciser que tout ce qui se dit bonne nouvelle dans ce monde, ne l’est pas nécessairement. C’est ainsi qu’un jour, un homme reçut d’Amérique ce que l’on pourrait appeler une bonne nouvelle. C’était une lettre qui lui annonçait qu’un oncle riche était décédé en lui léguant toute sa fortune. Mais cette bonne nouvelle avait bien peu d’importance pour lui car, quand il reçut la lettre, il souffrait des derniers stades du cancer. Une bonne nouvelle qui n’en était plus une.
Un autre homme lutta pendant des années pour que le livre qu’il avait écrit fut accepté et publié. Et quand la lettre tant attendue arriva, ce fut pour être renvoyée avec la mention "décédé". L’homme était mort la semaine précédente. Une bonne nouvelle qui n’en était pas une. Je me souviens avoir connu un homme qui était arrivé à l’âge heureux de la retraite, du repos enfin mérité. Mais la bonne nouvelle de la retraite était accompagnée d’une messagère de mort.
Voilà quelques échantillons des bonnes nouvelles de cette terre. Elles sont quelque part ternies par la présence du péché, du malheur ou de la mort. C’est pourquoi, je ne vous parlerai pas de la bonne nouvelle de la retraite générale à 50 ans, parce qu’à 49 ans et 364 jours vous pourriez encore mourir.
Je ne vous parlerai pas de la bonne nouvelle du gros lot de la Loterie Nationale, parce que si l’un d’entre nous le gagnait, tous les autres passeraient à côté. Ce ne serait pas une bonne nouvelle.
Je ne vous parlerai pas de la bonne nouvelle de la ratification des accords internationaux sur le désarmement, parce que nous savons que si dans ce monde, les paroles s’envolent, les écrits eux, se violent.
Je pourrais vous parler de mille et une bonnes nouvelles humaines, mais je ne le ferai pas. Je vous parlerai de la seule Bonne Nouvelle qui soit, la seule véritable, la Bonne Nouvelle de l’Evangile.
2.Quel est le vrai Evangile ?
Quelqu’un va sursauter et dire: "Comment, y en aurait-il des faux ?". Mais bien sûr, il y a des faussaires de l’Evangile, comme il y a des faussaires de la monnaie. C’est la valeur de nos billets de banque qui aguiche les esprits frauduleux. Mais cela n’enlève rien à la valeur des bons billets. Ce n‘est pas parce qu’il y en a des faux, que nous rejetons les vrais. IL y a un vrai Evangile même s’il y en a des faux.
L’Evangile pourrait s’approprier ce slogan commercial: "Toujours imité, jamais égalé!". Vous savez que tous les produits de qualité qui sont mis sur marché portent une vignette de garantie. C’est ainsi que sur certains produits, vous voyez: "Exigez l’écusson Untel, la marque ou la signature Unetelle". Cette vignette, cette signature authentifient le produit. C’est ce qu’on appelle le label de garantie.
Quand je vais dans le Nord de la France, il m’arrive de passer près de la région de Cambrai. J’y achète les bonbons qu’on appelle "Les Bêtises de Cambrai". Ce qui m’a surpris c’est que sur une de ces boites, il était écrit: "Exigez les véritables bêtises". Parce qu’il y a les vraies et il y a les autres. Et les vraies sont soulignées par une signature. Je répète, la signature authentifie le produit.
Comment authentifier le véritable Evangile ? Comment le reconnaître ?
La Bonne Nouvelle de l’Evangile a aussi son label de garantie. Et sa signature, nous l’avons lue au début: " Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures, il est ressuscité le troisième jour selon les Ecritures ". Voilà la signature d’authenticité. L’Evangile doit être " selon les Ecritures ".
Vous croyez dur comme fer que ce qu’on vous a enseigné est l’Evangile mais, est ce que c’est selon les Ecritures? Tout est là. Car si ce que vous croyez n’est pas selon les Ecritures, il faut revoir votre point de vue et en venir à celui de Dieu. Il doit porter le label d’authenticité "selon les Ecritures ".
Les "Euros" sont de bons billets de banque mais les faussaires ne vont pas demeurer en reste. Ils vont essayer de les copier. Alors pour pouvoir distinguer les vrais des faux, les procédés de fabrication sont ultra perfectionnés pour que les faussaires ne puissent pas reproduire les billets. Entre autres, de bord à bord et entre cuir et chair, il y a un fil métallique qui traverse le billet. Il ne se voit pas mais il suffit d’exposer le billet à la lumière et immédiatement, le fil métallique apparaît. Vous savez alors que ce billet est bon.
Eh bien, il en est de même de l’Evangile. Pour savoir si c’est le vrai, il suffit de l’exposer à la lumière de la Bible. Dans un Psaume, il est écrit: "Ta Parole est une lampe à mes pieds et une lumière à mon sentier ". C’est à cette lumière-là qu’il faut exposer notre foi. Ce que nous croyons doit impérativement être "selon les Ecritures". Dans le Livre des Actes au chapitre 17, nous voyons que l’Apôtre Paul passait en Grèce dans la ville de Bérée. Il est dit que les gens de cette ville avaient des sentiments nobles parce qu’ "ils sondaient chaque jour les Ecritures pour savoir si ce qu'on leur disait était exact". Ils ne voulaient rien accepter d’autre que ce qui était selon les Ecritures. Et chacun a le devoir de vérifier ce qu’il croit et ce qu’on lui a enseigné.
Nous avons déjà posé deux questions: "Qu’est ce que l’Evangile? C’est la Bonne Nouvelle"; "Quel est le vrai Evangile? C’est celui qui est selon les Ecritures ".
3."Quel est le message de l’Evangile? Quel est son contenu?"
Il a deux pôles. Nous l’avons lu:
-"Christ est mort pour nos péchés selon les Ecritures "
-"Christ est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures ".
Voilà les deux grands éléments de la prédication de l’Evangile: la mort de Jésus Christ et la résurrection de Jésus Christ.
La mort de Jésus
Quelqu’un trouvera peut-être étrange, que la mort de Jésus-Christ soit considérée comme une bonne nouvelle. Lui, le Saint et le Juste, le Christ, le Fils de Dieu…. Comment peut-on appeler bonne nouvelle la mort épouvantable du Fils de Dieu sur la croix? .
Il faut savoir que la mort de Jésus-Christ n’est pas pour nous un sujet de joie; nous ne nous réjouissons pas de sa mort et de son agonie, mais des résultats de sa mort et de son sacrifice. Ce dont il faut se pénétrer, c’est que c’est nous qui avons péché, pas Lui. C’est nous qui avons offensé Dieu, pas lui. C’est nous qui devions souffrir la séparation d’avec Dieu, pas lui. Lui ne méritait pas ces choses puisqu’il était le Saint Fils de Dieu. Et comme la mort est le résultat du péché, il ne devait pas mourir puisqu’il n’avait pas péché. La Bible nous apprend qu’il est venu volontairement pour prendre à son compte nos péchés, pour en être le substitut et pour nous épargner la condamnation qui, immanquablement, devait tomber sur nous. Si la condamnation est tombée sur lui, c’est parce qu’il avait pris nos péchés à son compte, parce qu’il s’en était chargé. Si bien que, quand nous lisons dans l’Ecriture que Christ est mort pour nous, il faut comprendre qu’il est mort à notre place. Il nous a remplacés dans la mort pour que Dieu puisse nous donner la vie.
Laissez-moi vous expliquer cela par voie d’illustration. Un ami chrétien d’Angleterre devait se rendre chez son médecin. Pour arriver bon premier, il s’est levé très tôt et quand il est arrivé, il y avait déjà beaucoup de personnes avant lui; chez le médecin, on n’arrive jamais le premier. Et il a donc pris sa place sur une chaise, et chaque fois que la porte du cabinet de consultation s’ouvrait, et que l’on disait: "Suivant", celui qui était le plus près de la porte entrait et tous les autres se déplaçaient d’une chaise. Ils faisaient donc la queue. Car vous savez que les Anglais, gens très disciplinés, font la queue pour tout: chez le boucher, à l’arrêt de l’autobus, en toutes occasions à tel point que quelqu’un a dit un jour que deux anglais ça faisait une queue! Chaque fois que quelqu’un entrait dans le cabinet de consultation, tous se déplaçaient d’une chaise, notre ami y compris et les chaises se remplissaient derrière lui. Cela a pris du temps. Il est enfin arrivé bon premier. Tout à coup une dame entra en proie à une souffrance très apparente, elle s’est dirigée comme pour aller directement vers la porte du cabinet de consultation en vue de passer la première. Dans les rangs de ceux qui attendaient, une voix ferme et incisive qui dit : "Madame, prenez votre place!". Cette dame, se tournant vers notre ami qui était le premier lui dit : "Monsieur, je suis dans un tel état de souffrance, ne voudriez vous pas s’il vous plaît, me céder votre place ?". Notre ami, très galamment, s’est levé et a dit: "Certainement Madame!". A ce moment là, la porte du cabinet de consultation s’ouvre et la dame entre avec un regard de gratitude vers cet ami. Tandis que la porte se refermait, il voulut reprendre sa place, mais pendant ce temps-là, tout le monde s’était déplacé d’une chaise et l’on avait pris la sienne. Un peu stupéfait, il était là, debout, ne sachant trop que faire, quand la même voix sèche dit: "Monsieur, vous avez donné votre place à cette dame, prenez la sienne!". Il a réfléchi un peu et comme c’était le genre de chrétien qui n’a pas son drapeau en poche, qui n’a pas honte de l’Evangile, il a simplement dit à tout le monde: "C’est juste, elle a pris ma place, je dois prendre la sienne. C’est exactement ce que Jésus Christ mon Sauveur a fait pour moi. Par mes péchés, je devais être éternellement séparé de Dieu mais Jésus-Christ est venu, il a pris ma place dans le péché, dans la condamnation. Mes faillites, mes manquements lui ont été attribués, parce qu’il prenait ma place. Et maintenant, Son excellence et Sa justice me sont attribuées, parce que, ayant pris ma place dans la condamnation, je prends maintenant la sienne dans le salut".
Voilà ce que veut dire Christ est mort pour nous.
C’est là le premier élément de la prédication de l’Evangile, la mort de Jésus Christ.
Le deuxième, c’est non seulement "Christ est mort selon les Ecritures", mais c’est: "il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures ".
La résurrection de Jésus
Quelqu’un va peut-être dire: "Mais était-il vraiment nécessaire que Jésus-Christ ressuscite des morts?". Absolument nécessaire et vous allez comprendre pourquoi.
Supposons que, pour entreprendre des réparations lourdes dans votre maison, vous ayez emprunté la somme, disons de cinquante mille euros. Avec cette somme vous avez effectué toutes les réparations et vous avez remboursé les cinquante mille euros. Quelle preuve désirez-vous posséder que vous avez bien remboursé la somme empruntée? Vous désirez une pièce justificative, une quittance qui atteste que l’emprunt a bien été remboursé. Et s’il advenait que par la suite votre créancier vienne vous dire: "Monsieur, je vous ai prêté cinquante mille euros", vous direz: "Oui Monsieur c’est vrai, mais je vous les ai remboursés". Vous lui mettez la quittance sous le nez; il ne peut plus rien vous réclamer, vous êtes quitte.
Eh bien, la mort de Jésus Christ, c’est le remboursement de notre dette envers la justice de Dieu. Dans sa mort, Jésus Christ a payé le prix de nos péchés. Et la résurrection de Jésus Christ c’est la quittance qui atteste que la dette a non seulement été payée, mais qu’elle a été aussi acceptée par Dieu.
Comment est ce que je sais que Dieu a accepté le paiement de ma dette par Jésus-Christ, à la croix du calvaire? Si Jésus Christ, comme les autres hommes, était resté dans la mort, je n’aurais aucune preuve que je peux être sauvé en croyant en lui. Mais il n’est pas, comme les autres hommes, resté dans la mort. Il est ressuscité et la résurrection de Jésus Christ est la preuve que Dieu a accepté son sacrifice et que maintenant, par la simple foi en lui, je peux être sauvé. C’est la quittance.
Par la résurrection de Jésus Christ, Dieu me tient quitte de tous mes péchés; il me les pardonne. C’est ce que dit l’Ecriture, nous sommes justifiés par la résurrection de Jésus Christ, "ressuscité pour notre justification ". Tous les péchés que nous pouvons avoir faits, Dieu nous les a pardonnés. Et quand le diable vient nous accuser en essayant de ramener notre passé à la surface, nous répondons par la quittance: "Christ est ressuscité ! ".
Je m’explique à la façon des hommes pour dire avec l’Apôtre Paul que si Christ n ‘est pas ressuscité, nous sommes encore dans l’incertitude. Nous sommes encore dans nos péchés, et tous ceux qui sont morts dans la foi chrétienne sont perdus, si Christ n’est pas ressuscité.
Mais la Bible dit: Maintenant Christ est ressuscité. Alléluia! Il vit aux siècles des siècles.
II Quatres thèmes pour aller plus loin
Maintenant nous allons aller plus loin. L’Apôtre Paul va dire quatre choses: "Je vous rappelle l’Evangile que je vous ai annoncé (et de un), que vous avez reçu (et de deux), dans lequel vous avez persévéré, (et de trois) et par lequel vous êtes sauvés (quatre)".
1 Evangile entendu et responsabilité de l’homme
Paul dit: "L’Evangile que je vous ai annoncé". Et l‘Evangile est annoncé aujourd’hui dans le monde peut-être comme il ne l’a jamais été, grâce aux moyens techniques modernes. Certains toutefois diront: "très bien, mais que deviendront tous ceux qui, aujourd’hui encore et au cours des siècles passés, n’ont jamais entendu l’Evangile: les Tibétains, ceux de l’Afrique Centrale, des archipels de la Polynésie, de l’Amérique du Sud, que deviendront-ils, tous ceux-là qui n’ont jamais entendu l’Evangile?".
La question m’a souvent été posée dans des entretiens particuliers. Et j’ai remarqué que dans 99% des cas, la question m’était posée pour essayer de détourner une conversation qui devenait trop personnelle. Quand on s’intéresse de si près à ce qui va arriver à ceux qui sont si loin, c’est que soi-même on refuse de donner à Dieu la réponse qu’il attend de chacun de nous.
Mais il serait vain de nier que des centaines de millions n’ont jamais entendu la Bonne Nouvelle de l’Evangile. En toute logique, s’ils n’ont pas eu l’occasion d’accepter Jésus Christ, ils n’ont pas eu l’occasion non plus de le rejeter. Dieu ne les condamnera pas pour l’avoir rejeté, puisqu’ils n’ont pas eu l’occasion de l’accepter. Ca, c’est la première chose à savoir.
Il est ajouté que ceux à qui il a été beaucoup donné, il leur sera beaucoup redemandé et, à l’inverse, ceux à qui il a été peu donné il leur sera peu redemandé. C’est à dire qu’il sera redemandé à chacun selon les occasions qu’il aura eues. C’est encore Jésus Christ qui nous explique cette vérité. Il va mettre en contraste deux peuples (et jamais le contraste n’a été aussi grand). Il va prendre d’une part les Juifs pieux de Jérusalem, ceux qui connaissaient Yahweh, l’Eternel, et allaient l’adorer en joignant les mains dans son temple. Apparemment ils étaient des honnêtes gens mais un jour ils ont préféré un authentique brigand, Barabbas, au Fils de Dieu. Ils ont commis le crime des crimes en criant : "Crucifie, crucifie nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous".
D’autre part le Seigneur prendra l’exemple des villes de Sodome et Gomorrhe, ces villes qui étaient tombées dans une perversion sexuelle telle que le feu du ciel est descendu pour les consumer tous. Et en mettant ces deux peuples en contraste, Jésus Christ a dit: "Au jour du jugement, le sort de Sodome et Gomorrhe sera plus supportable que celui de Jérusalem".
Voyez combien votre privilège est grand de connaître l’Evangile, mais aussi combien grande est votre responsabilité. Oui, l’Evangile est annoncé partout aujourd’hui: par la radio, par la télévision, au moyen de l’impression des Bibles et des traités ou brochures comme celle que vous lisez, par le moyen du témoignage personnel… Ce sont, dirons-nous, les moyens ordinaires que Dieu emploie mais parfois Dieu emploie des moyens extraordinaires.
Dans l’Ancien Testament, il y a une parole un peu mystérieuse qui dit: "Un petit enfant les conduira". Savez vous que parfois Dieu parle aux adultes par la voix des petits enfants? Témoin, ce policeman anglais, taillé en Hercule, qui entre dans un compartiment de chemin de fer où toutes les places sont prises. Il y a là une dame avec sa petite fille qui, très poliment se lève et offre sa place au policeman. Celui-ci d’un clin d’œil complice avec la maman dit: "C’est gentil, ma petite fille, je veux bien m’asseoir à ta place mais à la condition que tu viennes t’asseoir sur mes genoux. D’accord?" Accord conclu, il prend la petite fille et se croit obligé, bien sûr, d’engager la conversation. Il lui demande: "dis moi un peu, de qui es-tu la petite fille?" Et l’enfant le regarde avec ses yeux clairs et purs, comme seuls les enfants en ont, et lui dit: "Moi, Monsieur, je suis la petite fille de Jésus. J’appartiens à Jésus. Et vous, Monsieur, à qui appartenez vous?". Il s’attendait à tout sauf à cela. Il était plus secoué que si la foudre était tombée à ses pieds. Il ne sut que répondre et fut troublé toute la journée. Ses tympans et sa conscience étaient martelés par ces mots d’un enfant: "J’appartiens à Jésus, et vous à qui appartenez-vous, j’appartiens à Jésus, et vous à qui appartenez-vous, à qui appartenez-vous?". Et, au soir de la journée, le malheureux, n’y tenant plus, est allé voir des amis qu’il savait être des chrétiens et, l’émoi au cœur et à l’âme, il leur a raconté son aventure. Ils ont eu la joie de l’amener repentant au pied du Seigneur et il s’est converti ce soir-là. Ce sont là les moyens ordinaires ou extraordinaires que Dieu emploie.
A mon tour de vous dire: moi qui écris ces lignes, j’appartiens à Jésus et vous, à qui appartenez-vous?
2 Le salut, un don à recevoir
Paul dit : "L’Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu ". Le salut de Dieu, toute la Bible le dit, c’est un don gratuit. Mais il ne suffit pas de l’avoir entendu dire. Pour le posséder, ce don gratuit, encore faut-il le recevoir. Un don, aussi généreux soit-il, n’entrera jamais en votre possession, si vous ne daignez pas le recevoir.
Pour expliquer ce que recevoir veut dire, je vais vous raconter comment j’ai eu ma première voiture, ma première 2 CV. J’étais jeune évangéliste, et croyez-moi, je ne roulais pas sur l’or; je roulais même à pied, en vélo et puis quand même en vélomoteur. Mais voilà qu’un jour j’ai dû passer sur la table d’opération; une opération extrêmement dangereuse et délicate à la colonne vertébrale. Le chirurgien m’a fait comprendre qu’il faudrait envisager un moyen de me déplacer doté d’une suspension un peu meilleure, surtout quand on connaît les pavés du Nord, les fameux "chapeaux boules" de Paris-Roubaix. Et bien sûr, qui parle suspension parle Citroën. J’ai cru que la meilleure chose à faire, c’était de le dire à mon Dieu car je n’ai jamais fait aucun appel d’argent d’aucune sorte. J’ai toujours exprimé mes besoins à Dieu sans en jamais rien dire à personne. Car je crois que Dieu est vivant et je crois que Dieu entend. Quand on lui parle "beurre", il répond "beurre". J’admets qu’il répond parfois "margarine". Quand on lui parle "mazout", il répond "mazout", parce qu’il comprend le français. Je suis ici très sérieux. Je lui ai parlé "Citroën", et il m’a répondu "2CV"!
Je n’ai pas prié très longtemps, j’ai prié même très peu, mais Il savait que j’en avais besoin et, quelques jours plus tard, un vieux frère chrétien qui n’appartenait même pas à notre église, qui n’en était pas membre, est venu me trouver et il m’a dit ceci: "Cher ami, j’étais agent de change avant guerre, et j’ai été ruiné complètement dans le Krack financier de 1936. J’ai tout perdu. Or, je viens d’avoir une rentrée d’argent absolument inespérée. Je suis un vieillard, je vais mourir bientôt mais je veux que mon argent soit employé pour la gloire et le service de Dieu. Cher ami, voici l’argent, allez vous acheter une voiture". C’était la bonne nouvelle. Mais si j’étais resté planté là pendant 107 ans comme on dit, avec l’offre de la bonne nouvelle mais sans rien faire, je n’aurais jamais eu la 2CV. Il fallait que je la reçoive. Il fallait que je fasse quelque chose, c’est à dire descendre chez le concessionnaire le plus proche et commander la voiture. C’était offert, mais je devais recevoir ce qui m’était offert.
De même Dieu ne donnera jamais son salut à celui qui ne veut pas le recevoir. Dans le prologue de l’Evangile de Jean, il est écrit "Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu".
Quelqu’un demandera: "Mais enfin, expliquez-vous, comment puis-je le recevoir?". Mais c’est très simple. Comme vous recevez un ami chez vous après l’avoir invité. C’est tout. Jésus-Christ, c’est le don de Dieu. Eh bien recevez le, en l’invitant dans votre vie. Dans le dernier livre de la Bible, au chapitre 3 de l’Apocalypse et au verset 20, le Seigneur dit: "Voici je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui et lui avec moi" . C’est ça le recevoir, c’est lui ouvrir la porte de notre vie, c’est lui dire: "Seigneur, j’ai besoin de toi; je suis un pécheur, je suis perdu; je crois que tu es le Fils de Dieu, que tu m’as aimé, que tu es mort pour moi, que tu es vivant. Eh bien Seigneur, entre dans mon cœur aujourd’hui"; et il entrera à l’instant. Vous n’avez même pas à attendre la fin du livre. Maintenant, au moment où vous lisez ces lignes, vous pouvez dire : "Seigneur, entre dans mon cœur" et il entrera. Et quand vous serez arrivé là, ce ne sera pas la fin, ce sera le commencement. La conversion, le salut, c ‘est le premier pas qui engage toute une suite d’autres pas qui constituent la course chrétienne.
C’est pourquoi, après: "L’Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu" la lecture se poursuit par un des grands mots clés de l’Ecriture, "dans lequel vous avez persévéré".
3 La foi dans la durée
Ce mot est très important. La Bible nous enseigne que le salut de Dieu c’est le passage des ténèbres de la perdition, à la lumière du salut de Jésus Christ. Le salut, c’est un moment précis dans la vie où l’on franchit la ligne qui sépare la perdition du salut, la mort de la vie, les ténèbres de la lumière. J’affirme que la conversion nous introduit en une seconde dans la famille de Dieu. Je l’affirme de toutes mes forces et de toute ma connaissance de la Parole de Dieu.
Certains ont eu une conversion tellement marquée qu’ils se rappellent exactement le jour et l’heure où ils se sont donnés à Jésus Christ. Mais ce n’est pas là une norme de conversion. D'autres, les plus nombreux certainement, et en particulier ceux qui ont été élevés dans les vérités de l’Evangile, ne peuvent se rappeler ni l’heure ni le jour, ni la semaine, ni peut-être même le mois où ils se sont donnés au Seigneur. Mais ils savent dans le fond de leur cœur qu’à un moment plus particulier de leur vie ils se sont repentis, qu’ils ont dit oui au Seigneur, et qu’ils le disent encore tous les jours, "oui Seigneur, je crois en toi, je sais que tu es mort pour moi et que tu es mon Sauveur". Oui, ils sont passés de la mort à la vie.
Toutefois je crains que là où l’on insiste, et avec raison, sur la nécessité de l’expérience de la conversion, ne s’installe une sorte d’accoutumance à cette prédication et qu’elle ne devienne lettre morte. Je crains que certains, en entendant parler de l’expérience de la conversion aient recherché une expérience sans la conversion elle-même. Et le triste résultat, c’est que dans la vie de certains, il n’y a eu que l’expérience d’une heure ou l’expérience d’un jour. Ils ont senti une émotion leur passer le long de l’échine, ils ont répondu à l’appel d’un éloquent prédicateur, mais cette expérience a laissé aussi peu de trace dans leur vie qu’un film à sensation dans la vie de ceux qui vont le voir. La preuve, c’est que vous les retrouvez un an, cinq ans, dix ans, vingt ans après et rien n’est changé dans leur vie. Ils étaient boudeurs, ils le sont encore. Ils étaient envieux, ils le sont encore. Ils étaient jaloux, ils le sont encore. Ils avaient un fichu caractère et ils l’ont encore. C’est- à- dire que dans leur vie, il n’y a pas eu la moindre persévérance. "L’Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu et dans lequel vous avez persévéré". Vous allez en comprendre le pourquoi.
Quand on reçoit Jésus Christ dans son cœur, on reçoit en permanence le Saint Esprit aussi appelé l’Esprit éternel. C’est une vie éternelle qui entre en nous et il est impensable, que cette vie éternelle ne dure qu’une heure ou 15 jours seulement. Il y a donc nécessairement une persévérance créée par la présence du Saint Esprit en nous.
Laissez-moi vous ramener à ma 2CV. Quand je l’ai reçue, ce n’était pas pour la mettre au garage, et pour aller tous les dimanches matin à dix heures lui faire un petit culte, la bichonner un peu, et lui faire quelques salamalecs ou génuflexions. Pas du tout, je l’ai eue pour persévérer. Je lui ai mis 125 000 km dans les chambres à air. J’ai passé 2000 heures au moins au volant. Je l’ai reçue pour persévérer.
C’est la même chose dans le mariage. Le mariage, c’est une chose extrêmement simple. Il suffit de se tenir côte à côte et de dire "oui" devant Monsieur le Maire. C’est tout. Rien d’autre. Imaginez un peu ce jeune couple qui sort de la mairie, lui au bras de sa jeune et jolie femme tout en blanc et qui lui dit: "Tu vois ma chérie, ce n’est pas plus compliqué que cela d’être marié, alors au revoir, je t’enverrai des cartes postales! !".
Vous me direz: "mais c’est de la loufoquerie, ça!" Bien sûr que c’est loufoque. Dans le mariage, on y entre en un instant et pour tous les instants. On y entre en un jour et pour tous les jours. De même dans la vie éternelle on y entre par la repentance et par la foi et pour une vie de repentance et de foi. "Dans lequel vous avez persévéré "… Mes amis, si par la conversion, la personne de Jésus Christ et le service de Jésus Christ ne sont pas devenus la première affaire de votre vie, je vous engage à revoir votre position afin de vous convertir pour de bon. Si vous recevez l’Evangile de Jésus-Christ dans votre cœur, la seule preuve que vous puissiez donner de sa présence dans votre vie, c‘est d’en démontrer la réalité, dans votre vie de chaque jour.
4 La certitude d’être sauvé
Alors vous pourrez vous appliquer la dernière partie de ce texte: "L’Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés".
Ecoutez la promesse: "Par lequel vous êtes sauvés ". L’Apôtre, inspiré par l’Esprit de Dieu, ne dit pas: par lequel vous serez peut-être sauvés. Il ne dit pas: par lequel vous pourrez espérer être sauvés. Il dit: "par lequel vous êtes sauvés". L’Apôtre Paul enseigne que l’on peut savoir que l’on est sauvé. J’ai souvent rencontré des gens auxquels j’ai posé la question à brûle pourpoint et je vous la pose à présent: "Est-ce que vous êtes sauvés?". Beaucoup m’ont répondu: "On ne peut pas le savoir". Ou bien: "Je fais de mon mieux" ou bien "Il ne faut préjuger de rien" ou bien "Je l’espère" ou encore "On verra plus tard". C’est comme si je vous demandais à vous qui êtes mariés: "est-ce que vous êtes marié?". Et que vous me répondiez: "Je ne peux pas le savoir", "je fais de mon mieux", "Je l’espère" ou bien "On verra bien plus tard ". Que dire d’une telle réponse sinon "si vous ne savez pas si vous êtes marié c’est parce que vous ne l’êtes pas!". De même si vous n’êtes pas sauvés c’est que vous êtes encore perdus.
Si vous me posiez la question je vous répondrais avec assurance: "Ah! mais oui, bien sûr que je suis marié! je sais que je suis marié! Et qui oserait venir me dire que je ne peux pas le savoir. Au contraire, je sais! Je le sais parce qu’un jour nous nous sommes tenus côte à côte. Un jour nous avons échangé les vœux et les alliances. Nous avons des papiers qui l’attestent. Oui, je sais, au-delà de tout doute, je sais que je suis marié". Nous pouvons savoir si nous sommes sauvés. Le salut de Dieu, c’est une alliance. C’est un mariage spirituel. C’est l’âme de Jésus Christ qui veut s’unir à notre âme. En ce moment même, là où vous êtes en train de terminer cette lecture, le Seigneur se tient à vos côtés. Il veut s’unir à vous. Jésus-Christ a déjà dit OUI, il l’a dit à la croix du calvaire, où ça lui a coûté une suée de sang, et une mort épouvantable, parce qu’il vous aimait et voulait vous avoir à lui. Cette alliance, il l’a paraphée, il l’a signée, non pas avec de l’encre, mais avec son sang, ce sang dont la Bible dit que le sang de Jésus Christ nous purifie de tout péché.
"L’Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés".
Maintenant, terminons par un mot clair. Que faut-il faire pour être sauvé? Puisque l’Evangile vous a été annoncé, vous n’avez plus qu’une chose à faire, c’est à le recevoir. Le voulez-vous? Voulez-vous recevoir Jésus Christ, le Fils de Dieu, dans votre cœur comme votre Sauveur et votre Seigneur? Voulez-vous qu’il devienne votre Maître, votre Conducteur à partir d’aujourd’hui? Cela vous a été annoncé.
Maintenant il vous appartient de lui répondre et de lui dire, dans un moment de recueillement, tout bas dans votre cœur: " D‘accord, Seigneur, au OUI que tu as dis sur la Croix je joins le mien. Aujourd’hui je me donne à toi. Pardonne-moi et sauve-moi. Seigneur, ce salut là, je le veux maintenant ".
Le voulez-vous ?
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Bible
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Bible datant de 1859.
La Bible est un ensemble de textes considérés comme sacrés par le judaïsme et le christianisme. Différents groupes religieux incluent différents livres dans leurs canons, dans un ordre différent, et parfois combinent ou divisent certains livres, ou incorporent du matériel additionnel dans les livres canoniques. Les Bibles chrétiennes comprennent entre 66 livres - pour le canon protestant - et 81 livres - pour le canon orthodoxe éthiopien. Le canon protestant réunit l'Ancien Testament, constitué de la Bible hébraïque, et le Nouveau Testament.
La Bible hébraïque se nomme TaNaKh, acronyme formé à partir des titres de ses trois parties constituantes : la Torah (la Loi), les Neviim (les prophètes) et les Ketouvim (les autres écrits)N 1. Elle fut traduite en grec ancien à Alexandrie. Cette version, dite des Septante, fut utilisée plus tard par Jérôme de Stridon pour compléter sa traduction latine de la Bible à partir de l'hébreu (la Vulgate) et par les « apôtres des Slaves » Cyrille et Méthode pour traduire la Bible en vieux-slave.
Les chrétiens nomment Ancien Testament la partie qui reprend le Tanakh et d'autres textes antiques non repris par la tradition juiveN 2. La Bible chrétienne contient en outre un Nouveau Testament qui regroupe les écrits relatifs à Jésus-Christ et à ses disciples. Il s'agit des quatre Évangiles, des Actes des Apôtres, des Épîtres et de l'ApocalypseN 3.
La Bible rassemble une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientiaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, épîtres) dont la rédaction s’est échelonnée sur plusieurs siècles (viiie siècle av. J.-C. - iie siècle). Les versions connues aujourd'hui, comme le Codex Sinaiticus pour le Nouveau Testament, sont notablement plus tardives que la période supposée de rédaction. Cela laisse un immense champ d'exploration aux exégètes et aux historiens et pose en termes aigus la question d'un recours littéral au texte.
Sommaire [masquer]
1 Présentation
1.1 Étymologie
1.2 Le canon biblique
1.3 Les subdivisions
2 La Bible hébraïque et ses dérivés
2.1 Le texte en hébreu
2.2 La version grecque des Septante (« LXX »)
2.3 La Vulgate
2.4 La Bible samaritaine
2.5 Hypothèses sur les divergences textuelles
3 La Bible chrétienne
3.1 Les livres deutérocanoniques (apocryphes pour les protestants)
3.2 Le Nouveau Testament
4 L'exégèse biblique
4.1 Bible hébraïque et Ancien Testament
4.2 Nouveau Testament
5 Lectures de la Bible
5.1 Judaïsme
5.2 Christianisme
5.2.1 Catholicisme
5.2.2 Orthodoxie
5.2.3 Protestantisme luthéro-réformé
5.2.4 Protestantisme évangélique
5.2.5 Témoins de Jéhovah
5.2.6 Œcuménisme
6 Recherches archéologiques et historiques
6.1 Les écrits et les lieux
6.2 Théorie nomadiste
7 Diffusion
7.1 Le livre le plus diffusé dans le monde
8 Notes
9 Références
10 Bibliographie
10.1 Autour du texte
10.2 Commentaires
11 Articles connexes
11.1 La Bible juive
11.2 La Bible chrétienne
11.3 Outils et recherches
11.4 Travaux et histoire
12 Liens externes
12.1 Éditions juives
12.2 Éditions catholiques
12.3 Éditions œcuméniques et protestantes
12.4 Traductions en plusieurs langues
Présentation[modifier]
Étymologie[modifier]
Le mot « bible » vient du grec ancien βιϐλία (biblia), un mot neutre au pluriel qui signifie « livres ». Comme les papyrus égyptiens étaient particulièrement bien préparés dans la ville de Byblos, les Grecs adoptèrent le terme de « biblion » (βιϐλίον) pour désigner le livre. Ce mot s'est conservé jusqu'à nos jours. Il est passé dans la langue française par l’intermédiaire du latin bíblia, de même sens : « les livres ».
Le canon biblique[modifier]
Articles détaillés : Canon (Bible), Liste des livres de la Bible et Tanakh.
Le corpus biblique réunit plusieurs livres d'origines diverses, d'où le pluriel originel du mot « Bible ». Dès le début de sa formation, il existe plusieurs collections canoniques concurrentes de la Bible, chacune étant défendue par une communauté religieuse différente. Le mot canon (mot grec κανων signifiant règle) est utilisé dès le ive siècle pour désigner la liste des livres reconnus par une communauté (ou Église)1.
Les « canons » les plus importantes sont sans doute celui de la Bible hébraïque (canon massorétique) qui est reconnu par le judaïsme rabbinique, et celui de la Bible grecque (Septante) - qui est, quant à lui, reconnu par la plupart des Églises d'Orient et d'Occident. La Bible hébraïque (Tanakh) se compose de trois parties : la Loi (Torah), les Prophètes (Nevi'im) et les Écrits (Ketouvim). La Bible grecque se compose quant à elle de quatre parties : le Pentateuque, les Livres historiques, les Hagiographes et les Prophètes. À partir du milieu du iie siècle, les chrétiens ont nommé cette dernière liste de livres l'Ancien Testament pour la distinguer de leur propre collection : le Nouveau Testament. La Septante diffère de la Bible hébraïque en ce sens qu'elle incorpore des livres supplémentaires, dits « deutérocanoniques », et que le texte des livres « canoniques » diverge parfois. De plus, l'ordre et l'importance des livres n'est pas le même dans les deux canons2.
En plus de ces variations sur le nombre de livres, il existe aussi un certain nombre de variantes textuelles à l'intérieur de chaque livre de la Bible. Ces variantes proviennent du fait que l'on possède de nombreux manuscrits anciens de chaque livre de la Bible, et que pour un même livre, ces manuscrits ne présentent pas toujours exactement le même texte. Cela entraîne qu'il devient impossible aujourd'hui de définir précisément ce qu'est la Bible, sans faire un choix plus ou moins arbitraire parmi les diverses versions qui s'offrent à nous.
L'histoire de la fixation du canon est complexe, d'autant qu'elle concerne deux religions, elles-mêmes différentes, et qui se sont séparées à cette époque. Ainsi, le Talmud garde trace des discussions pour savoir s'il fallait admettre dans le canon juif le Cantique des Cantiques et le Livre d'Esther, qui ont été acceptés, ou la Sagesse de Ben Sira (Siracide ou Ecclésiastique), qui ne l'a pas été.
La version hébraïque canonique est dite « massorétique ». La Biblia Hebraica Stuttgartensia en est la principale édition critique, publiée pour la première fois en 1936. Elle se fonde sur le Codex de Léningrad, un manuscrit du xe siècle dont on dit qu'il fut mis au point par la famille d'éminents massorètes Ben Asher.
Les subdivisions[modifier]
La Bible hébraïque connaît un type de division particulier, celui des parashiyot (singulier : parasha) (marquées par la lettre pé dans le texte), qui représente la répartition des lectures hebdomadaires de la Torah. Ces passages bibliques sont au nombre de 54.
Les Massorètes ont divisé les Écritures hébraïques en versets.
Le Psaume 1 dans la Biblia Hebraica
Dans la Bible chrétienne, chaque livre est divisé en chapitres, eux-mêmes subdivisés en versets.
La version King James (en anglais) comprend 1 189 chapitres et 31 171 versets. En 1227 Stephen Langton, professeur à l'université de Paris, puis archevêque de Cantorbéry, divise la Bible en chapitres ; auparavant, la taille du parchemin commandait la division. En 1250, le cardinal Hugues de Saint-Cher reprend cette division. Les versets furent créés par Robert Estienne en 1539 à l'occasion de l'impression de la Bible d'Olivétan, 2e édition. En 1555 fut publiée l'édition de la Vulgate latine par Robert Estienne; c'était la première Bible complète avec la numérotation actuelle des chapitres et des versets. Ce système permet de faire correspondre les versions hébraïque, grecque, latine et autres (pour autant qu'elles aient le même texte).
Dans les éditions récentes de la Bible, un petit nombre de versets de la division établie par Robert Estienne ont disparu, ou ont été remplacés par ?. Les manuscrits les plus anciens ne contenant pas ces versets (c'est également vrai pour certains mots), ils ont été écartés des textes admis comme fiables par les spécialistesN 4. Cela montre que la Bible, bien qu'elle s'appuie sur un texte ancien, continue d'évoluer encore aujourd'hui, au fil des recherches.
La Bible hébraïque et ses dérivés[modifier]
Le texte en hébreu[modifier]
Le Tanakh.
La Bible hébraïque est écrite en hébreu (comme le nom l'indique) avec quelques passages en araméen. La tradition juive divise la Bible en trois grandes parties, désignées par le terme TaNaKh, acronyme de leurs titres en hébreu, la Torah, les Neviim, les Ketouvim :
la Loi, dont le nom hébreu est la Torah, constituée des cinq livres attribués à Moïse. Cette narration couvre la période allant de la création du monde à la mort de Moïse, qui a amené le peuple d'Israël hors d'Égypte jusqu'aux portes de la Terre promise, en passant par le mont Sinaï où il a reçu les commandements de Dieu ;
les Prophètes, en hébreu Neviim, qui relatent l'installation d'Israël en Canaan jusqu'à l'Exil à Babylone, et rapportent la prédication des prophètes envoyés par Dieu pour parler en son nom ;
les Écrits, en hébreu Ketouvim, qui s'ouvrent par les Psaumes et des écrits de Sagesse, et complètent l'historiographie avec le retour de l'Exil.
Les Juifs considèrent traditionnellement que la Torah fut dictée par Dieu et écrite par Moïse lui-même. Un travail de structuration est attribué à Esdras et à la Grande Assemblée. À l'époque romaine, les prophètes n'étaient pas reçus par la totalité du judaïsme, et la liste des Écrits restait encore ouverte. Avant même la traduction grecque, ont existé en araméen, langue officielle de l'empire perse à l'ouest de l'Euphrate, des traductions commentées, appelées « Targoum », qui attestent une lecture publique des livres bibliques.
Les origines du Tanakh ne font pas consensus. La tradition attribue sa composition actuelle aux Pères de Yabné, sans doute au début du iie siècle. C'est la Bible selon le judaïsme. Ce texte sera retenu en 1530 comme Ancien Testament par les protestants, qui l'éditeront pourtant dans l'ordre des livres de la Bible grecque.
La version grecque des Septante (« LXX »)[modifier]
Le Tanakh fut traduit en grec à Alexandrie, suivant l'obligation faite à tout navire mouillant dans son port de livrer une traduction et un original des livres tenus à bord au dépôt de la bibliothèque d'Alexandrie, et aussi pour permettre aux Juifs résidant en Égypte d'étudier un texte devenu pour eux incompréhensible, car ils n'avaient plus l'usage de l'hébreu[réf. nécessaire].
Selon une légende rapportée par la Lettre d'Aristée3 et amplifiée depuis, la traduction en grec de la Torah, dite « des Septante » ou « alexandrine », serait l'œuvre de soixante-douze savants juifs, six par tribu, qui, à la demande des autorités grecques d'Égypte (et isolés pendant soixante-douze jours, selon certaines versions), aboutirent à un texte commun.
Cette traduction devait être reçue comme ayant autant de valeur que l'œuvre originale, malgré certaines critiques. Cette version fut conservée à la bibliothèque d'Alexandrie avec les « Lois » : elle ne relève pas alors de la religion, mais du code coutumier du peuple juif. Toujours est-il que le nom de « Septante » est resté à cette traduction commencée au iiie siècle av. J.-C., et à toute la Bible grecque par extrapolation. Les autres livres ont été traduits, voire écrits directement, en grec, au fil des siècles suivants.
Ce corpus, largement répandu dans la diaspora juive hellénophone du ier siècle, sera adopté tel quel par les premiers chrétiensN 5, et constitue l'Ancien Testament de l'époque.
Lors de l’instauration du judaïsme rabbinique, pour se démarquer du christianisme naissant, le texte grec est abandonné dans le monde juif au profit du texte hébreu, pour des raisons à la fois linguistiques et religieusesN 6. Après avoir été la version la plus répandue dans le monde juif hellénistique, la Septante devient l'Ancien Testament des chrétiens. Dès lors, le judaïsme la rejette de plus en plus à partir de la fin du ier siècleN 7. Dans le monde chrétien, en revanche, la Septante continue d'être la référence et connaît plusieurs traductions en latin. Elle ne sera remplacée par la Vulgate que tardivement, au viiie siècle4.
La Vulgate[modifier]
Saint Jérôme par maître Théodoric, couvent Sainte-Agnès, Prague
Lors de sa traduction de la Bible en latin, la Vulgate, Jérôme choisit la version hébraïque lorsqu'elle existe, et met en annexe les livres pour lesquels elle n'existe pas ou plus. Mais les Églises catholique et orthodoxe garderont l'ordre des livres de la Septante, à savoir :
le Pentateuque (les cinq livres de la Loi, ou Torah, les cinq « étuis »),
les livres historiques (regroupant les « premiers prophètes » et certains des « autres écrits »,
les livres poétiques et de sagesse,
les écrits des prophètes.
Jérôme entreprend la traduction du Nouveau Testament en 382, trois ans avant celle de l'Ancien Testament. Pour l'Ancien Testament, il travaille à partir d’un manuscrit original en hébreu, proche du texte massorétique, et se rend en Terre sainte pour consulter les érudits juifs afin de respecter la veritas hebraica au-delà de la tradition hellénisante. Il n’a sans doute pas traduit les livres deutérocanoniques, à l'exception de ceux de Tobie et de Judith, puisque ces textes ne font pas partie du canon hébraïque.
Pour les Évangiles, la Vulgate utilise les manuscrits grecs. Les autres livres du Nouveau Testament ne doivent rien à Jérôme : leur traduction latine est attribuée à ses contemporains, dont Rufin le Syrien.
Il achève son œuvre en 405.
La Bible samaritaine[modifier]
Les Samaritains (autoethnonyme : Shamerim, qui signifie « les observants » ou « ceux qui gardentN 8 » ; en hébreu moderne : Shomronim - שומרונים, c'est-à-dire « de Shomron », la Samarie ; ou « Israélites-Samaritains »N 9) sont un peuple peu nombreux se définissant comme descendant des anciens Israélites, et vivant en Israël et en Cisjordanie. On appelle parfois leur religion le « samaritanisme ». À l'inverse, les Juifs orthodoxes les considèrent comme des descendants de populations étrangères (des colons assyriens de l'Antiquité) ayant adopté une version illégitime de la religion hébraïque.
Un Pentateuque écrit en alphabet samaritain
Les Samaritains sont à la fois une des plus petites populations du monde, puisqu'ils sont 712 en 20075, et une des plus anciennes dotées d'une histoire écrite, puisque leur existence est attestée au Ier millénaire av. J.-C. en Samarie. Ils ont dominé cette région jusqu'au vie siècle, dans le nord de l'actuel Israël.
Leur religion repose sur une version particulière du Pentateuque, la Bible samaritaine. Contrairement au judaïsme, ils refusent la centralité religieuse de Jérusalem. Bien qu'ils soient apparus avant le développement du judaïsme rabbinique et que cette différence ne soit donc pas à l'origine de leur divergence, ils n'ont pas de rabbins et n'acceptent pas le Talmud du judaïsme orthodoxe. Les Samaritains refusent également les livres de la Bible hébraïque postérieurs au Pentateuque. Ils sont des « observants » de la seule Torah.
Leur Pentateuque est en substance très proche de celui des Juifs, mais il s'écrit en hébreu samaritain avec l'alphabet samaritain, une variante de l'ancien alphabet paléo-hébraïque abandonné par les Juifs.
Il existe également des différences de fond entre les deux versions du Pentateuque. Les plus importantes portent sur le statut du mont Garizim comme principal lieu saint en lieu et place de Jérusalem. Les Dix Commandements de la Torah samaritaine intègrent ainsi en dixième commandement le respect du mont Garizim comme centre du culte6. Les deux versions des dix commandements existants dans le Tanakh juif (celle du Livre de l'Exode et celle du Deutéronome) ont été également uniformisées6. Afin de conserver le nombre des commandements (dix), le 1er commandement juif (« Je suis l'Éternel (YHWH), ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude ») est considéré comme une simple présentation, le premier commandement samaritain étant donc le deuxième commandement juif : « Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. » Pour les Samaritains, « les sages juifs ont fait de la présentation un commandement pour maintenir le nombre de ceux-ci à dix (le nombre de commandements est mentionné dans l'Exode, 34.28), après qu'ils ont corrigé leur version en en retirant le dixième7 » relatif au mont Garizim.
Outre ces différences fondamentales, il existe d'assez nombreuses variantes sur des détails de rédaction entre la Torah samaritaine et la Torah juive. Exception faite des divergences portant sur le mont Garizim, ces différences rendent le Pentateuque samaritain plus proche de la version des Septante que du texte massorétique.
Hypothèses sur les divergences textuelles[modifier]
La Septante est souvent plus proche de la version samaritaine que du texte massorétique actuel, et, de même, les textes juifs des manuscrits de la mer Morte retrouvés à Qumrân et écrits entre le iiie siècle av. J.-C. et le ier siècle divergent parfois (dans les textes en hébreu) du texte massorétique, ou reprennent (dans les quelques textes en grec) le texte de la Septante. Plus encore, certaines traductions grecques de la Septante correspondent étroitement à des textes hébreux des manuscrits de la mer MorteN 10. Ces ressemblances entre ces textes juifs et la version samaritaine du Pentateuque peuvent être interprétées de quatre façons :
L'un des manuscrits de la mer Morte
Une influence religieuse samaritaine sur les traducteurs juifs de la Septante et sur les écrits de Qumrân, peut-être par l'intermédiaire de la Septante. Cette hypothèse est délicate, Juifs et Samaritains de l'époque ayant de très mauvaises relations. De plus, dans le domaine considéré par les Samaritains comme étant le plus important, à savoir le rejet de la centralité de Jérusalem, aucune influence n'est perceptible dans la Septante ou dans les manuscrits de la mer Morte.
Une influence de la Septante sur le texte samaritain. Les mauvaises relations entre Juifs et Samaritains compliquent cependant cette hypothèse. De plus, la Torah samaritaine est écrite en hébreu samaritain, ce qui aurait obligé à une rétrotraduction (de l'hébreu au grec, puis du grec à l'hébreu samaritain).
L'existence ancienne de plusieurs versions légèrement différentes des rouleaux bibliques, renvoyant à des « écoles » différentes, le texte massorétique découlant de l'une d'elles, tandis que les textes de Qumrân, la Septante et la Bible samaritaine, avec leurs ressemblances, viendraient d'une autre. De fait, les textes de la mer Morte montrent une forte hostilité au judaïsme « officiel » de leur temps, et peuvent avoir privilégié certaines traditions différentes des courants dominants du judaïsme.
Enfin, on considère souvent que le texte massorétique du Tanakh n'a été fixé définitivement que vers le xe siècle. Dans cette optique (contestée par les juifs orthodoxes, pour lesquels le texte n'a jamais varié), il est plausible que les ressemblances entre le texte samaritain et celui de la Septante (donc le texte catholique) soient liées à la ressemblance entre les versions hébraïques utilisées au début de l'ère chrétienne par les Samaritains et les Juifs, la version massorétique actuelle s'en étant quelque peu éloignée par la suite. Dans cette hypothèse, le texte samaritain actuel serait donc plus fidèle aux versions du Pentateuque telles qu'elles existaient chez les Juifs et les Samaritains il y a deux mille ans, du moins pour les divergences les plus superficielles. Les plus importantes, celles portant sur la place du mont Garizim ou de Jérusalem, renvoient aux fondements de la divergence entre Juifs et Samaritains, laquelle est plus ancienne. La Torah samaritaine de l'époque de la Septante les intégrait certainement.
En toute hypothèse, si les divergences concernant la place du mont Garizim et de Jérusalem s'expliquent aisément, tant elles sont fondatrices pour l'existence même des Juifs et des Samaritains, les autres divergences entre la Bible samaritaine et les différentes versions juives connues (Septante, texte massorétique et manuscrits de la mer Morte) ont des origines plus obscures.
La Bible chrétienne[modifier]
Les livres deutérocanoniques (apocryphes pour les protestants)[modifier]
Les Livres deutérocanoniques sont des textes écrits au cours du temps dans la période pré-chrétienne, et ont donc toujours fait partie du canon officiel de la Septante. Les catholiques, orthodoxes, coptes, chaldéens, maronites, bref toutes les confessions chrétiennes dites « traditionnelles » (existant avant la Réforme) les ont toujours considérés comme faisant partie de la Bible, mais ils n'ont pas été acceptés dans le canon par Luther, puisque lui-même se fonde sur la Bible hébraïque. Ce dernier les jugeait néanmoins utiles. Luther voulut même retirer l'épître de Jacques et la troisième lettre de Jean, qui pourtant font partie du Nouveau Testament. Ces livres de l'Ancien Testament rédigés en grec, tout comme l'ensemble des livres du Nouveau Testament, sont nommés « apocryphes » (du grec αποκρυφος, caché) par les protestants ; les catholiques les nomment « deutérocanoniques », c’est-à-dire "livres secondaires" dans le canon (du grec δευτερος, deuxième), ce qui a été définitivement confirmé au concile de Trente en 1546.
Certains des livres de la Septante n'ont pas été admis comme deutérocanoniques. Ils ne sont reconnus par aucune Église et sont appelés « apocryphes » ou « pseudépigraphes » (écrits sous une fausse signature). Ils forment avec d'autres de la même époque ce que l'on nomme aujourd'hui les « écrits intertestamentaires ». Il s'agit par exemple du livre du Pasteur d'Hermas, présent dans le Nouveau Testament puis retiré du canon biblique au iiie siècle. L'Épître de Barnabé fut aussi présente dans le Nouveau Testament avant d'être retirée par décicion conciliaire.
Le Nouveau Testament[modifier]
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L'exégèse biblique[modifier]
Bible hébraïque et Ancien Testament[modifier]
Le Livre d'Isaïe dans une Bible anglaise
Articles détaillés : Exégèse biblique, Commentaire biblique (judaïsme), Histoire de la recherche sur le Pentateuque et Crise moderniste.
L'exégèse biblique fut une activité majeure tant de la littérature rabbinique que des églises chrétiennes. Cependant, un champ de recherches bibliques fondé non plus sur l'appartenance confessionnelle mais sur la critique textuelle vit le jour à partir du xvie siècle, et est actuellement la plus répandue. Souvent citée, l'hypothèse documentaire, partie de l'idée que les différents noms donnés à Dieu reflétaient des sources différentes, n'est plus dominante. La recherche actuelle penche aujourd'hui en faveur d'une datation plutôt « basse » de la mise au point finale des différents corpus. Deux consensus s'organisent : l'un allant une rédaction s'étendant du viie siècle ou vie siècle à l'époque perse, l'autre (l'école de Göttingen) reportant la rédaction finale à la période hellénistique[réf. nécessaire].
Nouveau Testament[modifier]
Article détaillé : Problème synoptique.
La théorie dominante aujourd'hui sur la composition des Évangiles est celle dite « des deux sources » : Matthieu et Luc auraient été écrits à partir de Marc et d'une source de paroles de Jésus (dite « Q », de l'allemand Quelle, source) ; Jean viendrait d'une tradition indépendante, qui aurait aussi produit les épîtres et l'Apocalypse placées sous le même patronage. Les Actes sont incontestablement la suite de Luc. Les épîtres reconnues par tous comme étant de Paul sont celles aux Romains, aux Corinthiens, aux Galates, et la première aux Thessaloniciens (peut-être le plus ancien écrit du Nouveau Testament). La période de rédaction est donc très brève : trois générations au maximum, au plus tard au début du iie siècle. Certains chercheurs (le théologien John A. T. Robinson, Jean Carmignac et Claude Tresmontant sur le plan de l'origine linguistique, le papyrologue Carsten Peter Thiede ou encore Jacqueline Genot-Bismuth en ce qui concerne l'archéologie) tendent à ramener la date de rédaction de tous les livres du Nouveau Testament à une date antérieure à 70 apr. J.-C[réf. souhaitée].
Lectures de la Bible[modifier]
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Les lectures de la Bible peuvent être différentes entre le judaïsme et le christianisme, et entre les différentes branches du christianisme. C'est la raison pour laquelle, outre l'exégèse biblique, les études bibliques comportent une branche, l'herméneutique, qui s'attache à l'interprétation des Saintes Écritures.
Judaïsme[modifier]
Pour le judaïsme, la question du mode de composition du Tanakh ne se pose pas[réf. nécessaire]8. Maïmonide, pourtant suspect de rationalisme, pose que le huitième des treize articles de foi est que la Torah a été donnée à Moïse, étant bien entendu que sa lecture littérale n'est que le premier des Quatre sens de l'Écriture. La lecture du texte hébraïque de la Torah, ainsi réputé original, est par ailleurs au centre du culte synagogal : à l'office du matin le lundi et le jeudi, le jour du Chabbat, au début du mois (Rosh Hodesh) et les jours de Fêtes (Yom tov), des fidèles lisent une section d'un des cinq livres de Moïse, dite "péricope", en hébreu parasha9. Cette lecture, identique dans toutes les synagogues du monde, est une manifestation fondamentale de l'unité du peuple juif. Les commentaires de la Bible sont au centre de la littérature talmudique[réf. nécessaire].
Christianisme[modifier]
Enluminure de la Bible de Lilienfeld (xiiie siècle)
Les trois confessions chrétiennes (catholicisme, orthodoxie et protestantisme) se réfèrent à une seule source : la Bible, composée de l'Ancien Testament (le Tanakh) et du Nouveau Testament.
L'Écriture parvient aux catholiques par deux canaux qui se rattachent au témoignage apostolique : les Écritures et les Traditions non écrites, transmises et conservées dans la continuité de la vie de l'Église. Le rôle du magistère de l'Église est de conserver cette tradition. Le concile de Trente insiste sur cette unique source de la foi. Les protestants s'en tiennent à la sola scriptura, l'Écriture seule.
Pour le philosophe et théologien catholique Xavier Tilliette, « la Bible est un ouvrage complexe et même scellé. Le Livre des livres est un livre de livres. Il est donc susceptible d'interprétation, il ne va pas sans une herméneutique. La Parole de Dieu […] s'est faite parole humaine, astreinte à la compréhension. Il n'y a pas d'acheminement direct à la Bible, il faut toujours une médiation au moins implicite : traduction, exégèse, histoire, genres littéraires, étude des styles, typologie, connaissance de la Tradition, lectio divina10 »…
Catholicisme[modifier]
Enluminure du Codex Gigas (xiiie siècle)
Le document de référence du magistère romain sur l'exégèse biblique est L'interprétation de la Bible dans l'Église. Ce texte publié en 1993 par la commission biblique pontificale est préfacé par le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il présente diverses méthodes d'exégèse biblique. La première est l'approche historico-critique jugée indispensable à tout travail scientifique d'exégèse biblique. S'ensuit une présentation de douze types d'approches exégétiques recommandées avec une évaluation de l'intérêt et des limites de chacune11. Cette présentation se conclut par une section consacrée à la lecture fondamentaliste de la bible estimée contraire à toute approche scientifique, enracinée dans une idéologie non-biblique, et dangereuse12.
L'acceptation puis la recommandation des méthodes d'exégèse scientifique et historico-critique ne s'est pas faite sans difficultés chez les catholiques13. Au xixe siècle les avancées de la critique historique sur la Bible avaient été froidement accueillies. Conscient du retard que les catholiques étaient en train de prendre en ce domaine, le dominicain Marie-Joseph Lagrange a réagi en fondant à Jérusalem dès 1890 une École biblique, tandis qu'avec l'encyclique Providentissimus Deus Léon XIII encourageait les catholiques à prendre part aux recherches et aux débats sur l'exégèse soulignant l'importance de son rôle dans l’Église : « Il appartient aux exégètes de s’efforcer [...] de pénétrer et d’exposer plus profondément le sens de la Sainte Écriture, afin que par leurs études en quelque sorte préparatoires, mûrisse le jugement de l’Église. » L'exégèse catholique commence alors à sortir de sa torpeur grâce à des initiatives motivées par la volonté de rattraper le retard des catholiques mais aussi le sentiment qu'il faut répondre à ce qui est perçu comme des attaques contre la foi et contre l’Église. C'est en ce sens qu'est créé en 1902 l'Institut biblique pontifical dirigé ensuite par le jésuite Léopold Fonck (de) qui ne tarde pas à entrer en conflit avec Lagrange et l'École biblique de Jérusalem jugée trop moderniste.
Avec le décret du Saint-Office Lamentabile sane exitu et l'encyclique Pascendi Dominici gregis qui condamnent le modernisme, le pontificat de Pie X fige durablement la situation de l’exégèse catholique. Dès lors plongés dans ce qu'il est convenu d'appeler la crise moderniste, les débats se concentrent sur les thèses et les déclarations d'Alfred Loisy qui est excommunié en 1908 et qui devient chez nombre de catholiques la personnification de ce que Rome condamne. Rome interdit aussi de publication les travaux du père Lagrange. Après une période d'intense conflits et de discussions, entre catholiques, avec le magistère romain et sous l'influence de tous ceux qui chrétiens ont eu part à ces débats, le monde catholique prend à nouveau conscience de son retard dans l'exégèse biblique au sortir de la Seconde Guerre mondiale tandis qu'en 1943, le pape Pie XII avait réaffirmé l'intérêt et l'importance de l'exégèse avec l'encyclique Divino Afflante Spiritu14.
Jusqu'au concile Vatican II, la grande masse des fidèles connaissait la Bible surtout par des citations dans des livres de piété tels que L'imitation de Jésus-Christ, comme ce fut par exemple le cas de Thérèse de Lisieux. La connaissance de la Bible s'est accrue chez les fidèles après la Seconde Guerre mondiale grâce à la diffusion de traductions annotées et commentées de la Bible et l'encouragement fait aux fidèles de lire et d'étudier la Bible en tenant compte des connaissances historiques sur ce texte et sur le milieu biblique. En français la première initiative de ce genre est celle réalisée sous le patronage du cardinal Achille Liénart, avec la publication en 1951 de la Bible dite « du cardinal Liénart ». Cette traduction est rapidement éclipsée par celle réalisée par l'École biblique et archéologique française de Jérusalem, appelée Bible de Jérusalem, dont la première édition en un volume paraît en 1956. La constitution dogmatique Dei Verbum du concile Vatican II met fin aux conflits sur l'exégèse biblique dans le monde catholique, tandis que les méthodes historico-critiques sont progressivement encouragées, jusqu'à être déclarées indispensables par le magistère romain12.
Orthodoxie[modifier]
Une page des Évangiles en slavon dans le Codex Zographensis
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Protestantisme luthéro-réformé[modifier]
La lecture et le commentaire de la Bible, qui sont le cœur du culte protestant, font aussi partie de la piété familiale et personnelle dans le protestantisme historique.
Le texte biblique lui-même (Ancien et Nouveau Testaments), dans la mesure où il est prêché / actualisé, est porteur de la Parole de Dieu adressée par le Saint Esprit à chaque auditeur / lecteur. C'est cette rencontre occasionnée par la Bible qui fait naître et qui entretient tant l'Église que la foi personnelle. La Bible est donc aussi l'autorité dernière pour la foi comme pour la vie, étant entendu que personne ne détient de magistère pour imposer une interprétation plutôt qu'une autre. Certains comprendront littéralement les textes quand d'autres auront une interprétation plus symbolique ou spirituelle, certains considèreront chaque extrait comme portant toute la vérité biblique quand d'autres liront chaque passage pour lui-même, etc.
Un rapport aussi direct et fondamental au texte biblique suppose et entraîne des études bibliques poussées pour les futurs pasteurs, des études bibliques en paroisse, une catéchèse d'enfants elle aussi centrée sur la Bible, le recours aux langues d'origine, l'utilisation d'une multiplicité de traductions, des listes quotidiennes de lectures commentées, etc.
Protestantisme évangélique[modifier]
Dans l'approche du protestantisme évangélique, la Bible est la Parole de Dieu15. Les fidèles des églises évangéliques la lisent en principe le plus souvent possible « pour écouter ce que Dieu veut leur dire ». Un extrait d'un cours biblique décrit cette tendance à une lecture normative de la Bible : « Au-delà de la création qui témoigne d'une façon extraordinaire de sa puissance et de sa sagesse, la Bible est la révélation de Dieu à l'homme. Elle est une "lettre" du créateur à l'homme, une lettre où toutes les questions fondamentales quant à l'origine, la destinée et le sens de la vie trouvent des réponses16. »
Témoins de Jéhovah[modifier]
Les Témoins de Jéhovah sont en accord avec les Églises protestantes historiques sur la forme et la taille du canon biblique ; leur traduction diffère quelque peu cependant. Comme eux, ils rejettent les écrits deutérocanoniques qu'on trouve dans les Bibles catholiques, qu'ils jugent apocryphes17. Le mouvement religieux édite sa propre version de la Bible, la Traduction du Monde Nouveau des Saintes Écritures, dans laquelle ils ont transcrit le Tétragramme par « Jéhovah » et l'on ajouté dans le Nouveau Testament.
Ils affirment qu'il n'est pas possible de comprendre la Bible individuellement, mais qu'il faut pour cela recevoir l'aide de l'Esprit Saint de Dieu. Selon eux, cette aide leur est accordée par l'entremise de l'« esclave fidèle et avisé » mentionné en Matthieu 24 : 45-4718, représenté sur Terre par le Collège central. Ce dernier utilise la Société Watchtower pour éditer des publications que les fidèles doivent utiliser pour comprendre la Bible. De plus, chaque témoin est encouragé à prendre du temps quotidiennement pour lire la Bible.
Œcuménisme[modifier]
À l'occasion des rapprochements interconfessionnels, on a vu se créer des groupes œcuméniques d'étude biblique rassemblant des chrétiens catholiques, protestants, orthodoxes et pré-chalcédoniens.
Recherches archéologiques et historiques[modifier]
Article détaillé : Datation de la Bible.
Les écrits et les lieux[modifier]
La Bible est une compilation de plusieurs textes rédigés à différentes époques de l'histoire. Les premiers textes, comme le Proto-Isaïe19 et Osée20, sont couchés par écrit dès le viiie siècle av. J.-C.. Ces premiers écrits, auxquels s'ajoutent bien d'autres, subissent ensuite retouches et ajouts au cours des siècles.
Ensuite, les différentes parties de la Bible hébraïque sont canonisées et leur texte est relativement stabilisé : d'abord la Torah (ve siècle av. J.-C.), puis les Nevi'im (ive siècle av. J.-C.), et enfin les Ketouvim (ier siècle av. J.-C.). Le texte « protomassorétique » (précurseur du texte massorétique) est définitivement stabilisé à la fin du ier siècle21. Les textes du Nouveau Testament, quant à eux, sont rédigés entre le milieu du ier et le début du iie siècle, mais leur canonisation n'a lieu qu'au cours des iiie et ive siècles22.
Pour ce qui concerne l'Exode, le séjour au désert pendant quarante ans et la conquête de le Pays de Canaan, les fouilles des lieux qui sont cités dans la Bible ne corroborent pas les descriptions bibliques et poussent à remettre fondamentalement en question la chronologie jusque là proposée23.
Plus on s’approche de la période de l’exil (vie siècle av. J.-C.), et plus le texte biblique s’accorde avec l’histoire bien attestée de la région du Levant. Ainsi, la Bible fait référence à la destruction du royaume d’Israël en -722, à la mort du roi Josias en -609, à la destruction du premier temple de Jérusalem en -587, puis à sa reconstruction vers -515.[réf. nécessaire]
Théorie nomadiste[modifier]
Article détaillé : Données archéologiques sur les premiers israélites.
Les récentes découvertes archéologiques tendent à prouver que les ancêtres des Hébreux et des Juifs sont soit des nomades sédentarisés, soit des populations des plaines cananéennes, retirées sur les hautes terres, pour échapper au contrôle des cités. Ces positions sont défendues entre autres par les archéologues Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman dans La Bible dévoilée, l'archéologue américain William G. Dever dans Aux origines d'Israël, et Jean-Marie Husser professeur à l'université de Strasbourg.
Diffusion[modifier]
Le livre le plus diffusé dans le monde[modifier]
La Bible de Gutenberg (Vulgate), première Bible imprimée, Bibliothèque du Congrès, Washington
Le premier livre qui soit sorti des presses de Gutenberg a été la Bible dans la version latine de saint Jérôme, la Vulgate. La Bible de Dietenberger était la première bible catholique en langue allemande traduite par Jean Dietenberger et imprimée à l' imprimerie Jordan à Mayence.
Au 31 décembre 2007, la Bible, en totalité ou en partie, avait été traduite en 2 454 langues24. 95 % des êtres humains ont désormais accès à la Bible dans une langue qu’ils comprennent. À ce jour, on estime à 40 millions le nombre de bibles distribuées chaque année, dont 280 000 en France. Une grande partie de cette diffusion est due aux distributions gratuites par les Églises ou les sociétés bibliques. Des chiffres auxquels il faut ajouter le nombre impressionnant d'exemplaires du Nouveau Testament diffusés (sans doute cinq fois plus que les bibles complètes). Aucun ouvrage à travers le monde n'a jamais eu un tirage aussi important et constant au fil des siècles.
D’après une étude de 200825, 75 % des Américains, 38 % des Polonais et 21 % des Français déclarent avoir lu au moins un passage de la Bible au cours de l’année passée26. Plus de la moitié des Français ne possèdent pas de Bible chez eux, contre 15 % des Polonais et 7 % des Américains26.
Notes[modifier]
↑ Le texte hébraïque d'après la version massorétique se trouve dans La Bible, traduction intégrale hébreu-français, texte bilingue, traduit du texte original par les membres du Rabbinat français sous la direction du grand-rabbin Zadoc Kahn, nouvelle édition avec traduction révisée datée de 1994, aux Éditions Sinaï, Tel-Aviv, Israël.
↑ Il s'agit des livres de Judith, Tobie, Maccabées, Sirach, Baruch, une partie de Daniel, et la Sagesse de Salomon. Ces écrits deutérocanoniques ne sont pas reconnus par les églises protestantes.
↑ Le mot « Testament », traduit du latin testamentum, correspond au mot grec διαθήκη qui signifie « convention » ou « disposition écrite ».
↑ Voir par ex. Novum Testamentum Graece de Nestlé-Aland.
↑ « La plupart des textes de l'Ancien Testament cités dans le Nouveau Testament le sont dans la version grecque, laquelle s'écarte parfois sensiblement de l'original hébreu. » (Pierre Gibert, Comment la Bible fut écrite, Centurion-Bayard, 1995, p. 18). Marcel Simon précise que Paul lisait la Bible dans la version des Septante (Les Premiers Chrétiens, PUF, 1967, p. 56).
↑ « Les citations de l'Ancien Testament dans le Nouveau lui furent empruntées, et [la Septante] devint le texte de l'Ancien Testament pour les chrétiens ; dès lors les Juifs eurent tendance à l'écarter. Au début de l'ère chrétienne, de nouvelles traductions furent entreprises […]. Trois Juifs […] tentèrent des révisions pour se rapprocher de l'hébreu des Massorètes » (André-Marie Gerard, Dictionnaire de la Bible, Laffont/Bouquins, art. « Septante ».)
↑ « Les détails proprement linguistiques ne sont pas les seules raisons pour lesquelles la Septante sera rejetée dès la fin du ier siècle : la polémique antichrétienne y a elle aussi contribué. En effet, la Septante, corpus de textes juifs, va devenir l'"Ancien Testament" de la jeune Église chrétienne. […] À la longue, la Septante allait être de plus en plus décriée par les milieux juifs. » (Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, Laffont/Bouquins, dir. Geoffrey Wigoder, art. « Septante ».) Ce passage se poursuit par la "malédiction" de la Septante dans le monde juif (Sefer Torah, I, 8).
↑ Le nom vient de la racine trilittère ShMR, « observer », « garder ».
↑ Cette terminologie est récente. Elle est utilisée par certains Samaritains pour se désigner et se différencier des Juifs. Elle est en effet le corollaire de la vision que les Samaritains ont des Juifs comme Israélites-Judéens (de la Judée).
↑ Par exemple, dans le verset final du cantique de Moïse (Deutéronome 32, 43), trois stiques longtemps considérés comme ajoutés par la Septante sont présents dans le texte hébreu de Qumrân.
Références[modifier]
↑ Introduction à l'AT, p. 19
↑ Introduction à l'AT, p. 19-20
↑ « Sources chrétiennes » no 91, Paris, Le Cerf, 1962.
↑ Marguerite Harl, La Bible en Sorbonne, ou la revanche d'Érasme, Cerf, 2004. Recension dans Esprit et Vie, 2005 [archive].
↑ « Developed Community », A.B. The Samaritan News, magazine bi-hebdomadaire de la communauté, 1er novembre 2007.
↑ a et b « THE SAMARITAN TENTH COMMANDMENT [archive] », The Samaritans, Their History, Doctrines and Literature, par Moses Gaster, The Schweich Lectures, 1923.
↑ The Tenth Commandment in the Pentateuch in the hands of the Israelite Samaritans [archive] (page consultée le 29 décembre 2006).
↑ "Tout juif croyant d'aujourd'hui comme d'hier tient en principe que le texte biblique actuellement entre nos mains est d'une intégrité sans faille", Jean-Christophe Attias, Les Juifs et la Bible, Fayard 2012, p. 49
↑ idem, p. 76
↑ Xavier Tilliette, Les philosophes lisent la Bible, Cerf, 2001, p. 12.
↑ Ces douze méthodes ou approches exégétiques sont : l'analyse littéraire, l'analyse rhétorique, l'analyse narrative, l'analyse sémiotique, l'approche canonique, le recours aux traditions interprétatives juives et rabbiniques, l'approche par l'histoire et les effets du texte, les approches sociologique, anthropologique, psychologique et psychanalytique, et finalement les approches libérationiste et féministe
↑ a et b Commission biblique pontificale, L'interprétation de la Bible dans l'Église, Vatican, 15 avril 1993, trad. française, Paris, Cerf, 1994. (ISBN 9782204049979). Version en italien sur le site du Vatican [archive].
↑ François Laplanche, La crise de l'origine. La science catholique des Évangiles et l'histoire au xxe siècle, Paris, Albin Michel, coll. « L'évolution de l'humanité », 2006, (ISBN 978-2226158949). Émile Poulat, Histoire, dogme et critique dans la crise moderniste, Paris, Albin Michel, 1962, 3ème éd. 1996, (ISBN 978-2226084644)
↑ Pie XII, Divino Afflante Spiritu, 1943 : « Combien certaines questions sont demeurées aux Pères mêmes difficiles et quasi inaccessibles, on s'en rend compte par les efforts répétés de beaucoup d'entre eux pour interpréter les premiers chapitres de la Genèse […] C'est donc une erreur […] qui fait dire à certains que l'exégète catholique n'a plus rien à ajouter à la contribution de l'Antiquité chrétienne. »
↑ Déclaration de foi de l'alliance évangélique française, premier point [archive]
↑ Site Info-Bible, P. Oddon [archive]
↑ Apocalypse delayed: The story of the Jehovah's Witnesses, James Penton, Toronto : University of Toronto Press, 1997, p. 172
↑ La Tour de Garde, 1er avril 2007 p. 21-25.
↑ Introduction à l'AT, p. 416
↑ Introduction à l'AT, p. 473-475
↑ Introduction à l'AT, p. 48-49
↑ Introduction au NT, p. 494-496
↑ Jean-Michel Maldamé, o.p., La Bible à l'épreuve de la science, la question de l'archéologie, in Domuni, 2004, article en ligne [archive]
↑ L’Écriture existe désormais dans 2 454 langues [archive]
↑ Étude réalisée pour le compte de la Fédération biblique catholique internationale dans neuf pays intitulée une « lecture des Écritures dans certains pays » éditée en 2008
↑ a et b Delphine de Mallevoüe et Hervé Yannou, « La France mauvaise élève pour la connaissance de la Bible », dans Le Figaro du 28-04-2008, [lire en ligne [archive]]
Bibliographie[modifier]
La Bible Chouraqui
Autour du texte[modifier]
La Bible, Écrits intertestamentaires, coll. La Pléiade, Gallimard. Écrits apocryphes chrétiens, 2 vol., coll. La Pléiade, Gallimard.
Dictionnaire encyclopédique de la Bible, Brépols, 3e éd. 2002.
André-Marie Gerard, Dictionnaire de la Bible (avec la collaboration de Andrée Nordon-Gerard et de François Tollu, P.S.S.), éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1989, VI-1478 p., (ISBN 2-221-05760-0), (notice BnF no FRBNF351050264) (édition de 1990, réédité en 1991, 1996 et 1998)
Daniel Marguerat (dir.), Introduction au Nouveau Testament, Labor et Fides, 2008, 4e éd. (1re éd. 2001), 540 p. (ISBN 978-2-8309-1289-0) [présentation en ligne] Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
Thomas Römer (éd.), Jean-Daniel Macchi (éd.) et Nihan Macchi (éd.), Introduction à l'Ancien Testament, Labor et Fides, 2009 (1re éd. 2004), 902 p. (ISBN 978-2-8309-1368-2) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
Commentaires[modifier]
Jean-Christophe Attias, Les Juifs et la Bible, Fayard, 2012
Marie-Françoise Baslez, Bible et histoire, Folio histoire, Gallimard, 2003.
Pierre Bordreuil, Françoise Briquel Chatonnet, Le Temps de la Bible, Folio histoire, Gallimard, 2003
Eric Denimal, La Bible pour les nuls, First Éditions, 2004
Gilles Dorival, Marguerite Harl, Olivier Munnich, La Bible grecque des Septante Éd. du Cerf, 1988.
Dominique de La Maisonneuve, nds, « La Tora vient des cieux » : Introduction au sens du langage biblique, Parole & Silence, 2010.
Jean-Michel Maldamé, La Bible à l'épreuve de la science, la question de l'archéologie.
Marc-Alain Ouaknin : Mystères de la Bible, Assouline, 2008.
Jaroslav Pelikan : À qui appartient la Bible ?, La Table ronde, 2005.
François Rachline, La Loi intérieure (Éditions Hermann, 2010) ; ill. Gérard Garouste.
Le Monde de la Bible, Aux origines du christianisme, Les Premiers Temps de l'Église, Folio Histoire, Gallimard
Articles connexes[modifier]
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Éditions juives[modifier]
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La Bible Chouraqui Traduction originale de l'hébreu par André Chouraqui (contient aussi le Nouveau Testament, traduit du grec).
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Bible de la liturgie (traduction destinée à l'utilisation liturgique)
Les textes bibliques pour les lectures de la messe du jour
La Bible de Jérusalem. Texte annoté, éditions du Cerf
Version Crampon de l'Ancien Testament (1923) sur Wikisource
Version Crampon du Nouveau Testament (1923) sur Wikisource
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Version Segond de l'Ancien Testament (1910) sur Wikisource
Version Segond du Nouveau Testament (1910) sur Wikisource
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[1] Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. [2] Elle était au commencement avec Dieu. [3] Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. [4] En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. [5] La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue. [6] Il y eut un homme envoyé de Dieu: son nom était Jean. [7] Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. [8] Il n'était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière. [9] Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. [10] Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue. [11] Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. [12] Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, [13] lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. [14] Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. [15] Jean lui a rendu témoignage, et s'est écrié: C'est celui dont j'ai dit: Celui qui vient après moi m'a précédé, car il était avant moi. [16] Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce; [17] car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. [18] Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître. [19] Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander: Toi, qui es-tu? [20] Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu'il n'était pas le Christ. [21] Et ils lui demandèrent: Quoi donc? es-tu Elie? Et il dit: Je ne le suis point. Es-tu le prophète? Et il répondit: Non. [22] Ils lui dirent alors: Qui es-tu? afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même? [23] Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert: Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Esaïe, le prophète. [24] Ceux qui avaient été envoyés étaient des pharisiens. [25] Ils lui firent encore cette question: Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es pas le Christ, ni Elie, ni le prophète? [26] Jean leur répondit: Moi, je baptise d'eau, mais au milieu de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas, [27] (1-26) qui vient après moi; (1-27) je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. [28] Ces choses se passèrent à Béthanie, au delà du Jourdain, où Jean baptisait. [29] Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit: Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. [30] C'est celui dont j'ai dit: Après moi vient un homme qui m'a précédé, car il était avant moi. [31] Je ne le connaissais pas, mais c'est afin qu'il fût manifesté à Israël que je suis venu baptiser d'eau. [32] Jean rendit ce témoignage: J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur lui. [33] Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser d'eau, celui-là m'a dit: Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et s'arrêter, c'est celui qui baptise du Saint-Esprit. [34] Et j'ai vu, et j'ai rendu témoignage qu'il est le Fils de Dieu. [35] Le lendemain, Jean était encore là, avec deux de ses disciples; [36] et, ayant regardé Jésus qui passait, il dit: Voilà l'Agneau de Dieu. [37] Les deux disciples l'entendirent prononcer ces paroles, et ils suivirent Jésus. [38] Jésus se retourna, et voyant qu'ils le suivaient, il leur dit: Que cherchez-vous? Ils lui répondirent: Rabbi ce qui signifie Maître, où demeures-tu? [39] Venez, leur dit-il, et voyez. Ils allèrent, et ils virent où il demeurait; et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C'était environ la dixième heure. [40] André, frère de Simon Pierre, était l'un des deux qui avaient entendu les paroles de Jean, et qui avaient suivi Jésus. [41] Ce fut lui qui rencontra le premier son frère Simon, et il lui dit: Nous avons trouvé le Messie ce qui signifie Christ. [42] Et il le conduisit vers Jésus. Jésus, l'ayant regardé, dit: Tu es Simon, fils de Jonas; tu seras appelé Céphas ce qui signifie Pierre. [43] Le lendemain, Jésus voulut se rendre en Galilée, et il rencontra Philippe. Il lui dit: Suis-moi. [44] Philippe était de Bethsaïda, de la ville d'André et de Pierre. [45] Philippe rencontra Nathanaël, et lui dit: Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé, Jésus de Nazareth, fils de Joseph. [46] Nathanaël lui dit: Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon? Philippe lui répondit: Viens, et vois. [47] Jésus, voyant venir à lui Nathanaël, dit de lui: Voici vraiment un Israélite, dans lequel il n'y a point de fraude. [48] D'où me connais-tu? lui dit Nathanaël. Jésus lui répondit: Avant que Philippe t'appelât, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. [49] Nathanaël répondit et lui dit: Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël. [50] Jésus lui répondit: Parce que je t'ai dit que je t'ai vu sous le figuier, tu crois; tu verras de plus grandes choses que celles-ci. [51] Et il lui dit: En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l'homme.[1] Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là, [2] et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples. [3] Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit: Ils n'ont plus de vin. [4] Jésus lui répondit: Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi? Mon heure n'est pas encore venue. [5] Sa mère dit aux serviteurs: Faites ce qu'il vous dira. [6] Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. [7] Jésus leur dit: Remplissez d'eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu'au bord. [8] Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en à l'ordonnateur du repas. Et ils en portèrent. [9] Quand l'ordonnateur du repas eut goûté l'eau changée en vin, -ne sachant d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l'eau, le savaient bien, -il appela l'époux, [10] et lui dit: Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est enivré; toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent. [11] Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. [12] Après cela, il descendit à Capernaüm, avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils n'y demeurèrent que peu de jours. [13] La Pâque des Juifs était proche, et Jésus monta à Jérusalem. [14] Il trouva dans le temple les vendeurs de bœufs, de brebis et de pigeons, et les changeurs assis. [15] Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les boeufs; il dispersa la monnaie des changeurs, et renversa les tables; [16] et il dit aux vendeurs de pigeons: Otez cela d'ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. [17] Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit: Le zèle de ta maison me dévore. [18] Les Juifs, prenant la parole, lui dirent: Quel miracle nous montres-tu, pour agir de la sorte? [19] Jésus leur répondit: Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. [20] Les Juifs dirent: Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras! [21] Mais il parlait du temple de son corps. [22] C'est pourquoi, lorsqu'il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu'il avait dit cela, et ils crurent à l'Ecriture et à la parole que Jésus avait dite. [23] Pendant que Jésus était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu'il faisait. [24] Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu'il les connaissait tous, [25] et parce qu'il n'avait pas besoin qu'on lui rendît témoignage d'aucun homme; car il savait lui-même ce qui était dans l'homme.[1] Mais il y eut un homme d'entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs, [2] qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit: Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui. [3] Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. [4] Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître? [5] Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. [6] Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. [7] Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. [8] Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit. [9] Nicodème lui dit: Comment cela peut-il se faire? [10] Jésus lui répondit: Tu es le docteur d'Israël, et tu ne sais pas ces choses! [11] En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu; et vous ne recevez pas notre témoignage. [12] Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes? [13] Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel. [14] Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé, [15] afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. [16] Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. [17] Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. [18] Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. [19] Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. [20] Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées; [21] mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en Dieu. [22] Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée; et là il demeurait avec eux, et il baptisait. [23] Jean aussi baptisait à Enon, près de Salim, parce qu'il y avait là beaucoup d'eau; et on y venait pour être baptisé. [24] Car Jean n'avait pas encore été mis en prison. [25] Or, il s'éleva de la part des disciples de Jean une dispute avec un Juif touchant la purification. [26] Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi au delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. [27] Jean répondit: Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel. [28] Vous-mêmes m'êtes témoins que j'ai dit: Je ne suis pas le Christ, mais j'ai été envoyé devant lui. [29] Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. [30] Il faut qu'il croisse, et que je diminue. [31] Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tous; celui qui est de la terre est de la terre, et il parle comme étant de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, [32] il rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. [33] Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est vrai; [34] car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l'Esprit avec mesure. [35] Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. [36] Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.[1] Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean. [2] Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples. [3] Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée. [4] Comme il fallait qu'il passât par la Samarie, [5] il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. [6] Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure. [7] Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire. [8] Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. [9] La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. - [10] Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. [11] Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive? [12] Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux? [13] Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; [14] mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. [15] La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. [16] Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. [17] La femme répondit: Je n'ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n'ai point de mari. [18] Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. [19] Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. [20] Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. [21] Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. [22] Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. [23] Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. [24] Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. [25] La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir celui qu'on appelle Christ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. [26] Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle. [27] Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit: Que demandes-tu? ou: De quoi parles-tu avec elle? [28] Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens: [29] Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait; ne serait-ce point le Christ? [30] Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui. [31] Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant: Rabbi, mange. [32] Mais il leur dit: J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. [33] Les disciples se disaient donc les uns aux autres: Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger? [34] Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son oeuvre. [35] Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. [36] Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. [37] Car en ceci ce qu'on dit est vrai: Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne. [38] Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail. [39] Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme: Il m'a dit tout ce que j'ai fait. [40] Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d'eux. Et il resta là deux jours. [41] Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole; [42] et ils disaient à la femme: Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde. [43] Après ces deux jours, Jésus partit de là, pour se rendre en Galilée; [44] car il avait déclaré lui-même qu'un prophète n'est pas honoré dans sa propre patrie. [45] Lorsqu'il arriva en Galilée, il fut bien reçu des Galiléens, qui avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête; car eux aussi étaient allés à la fête. [46] Il retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Il y avait à Capernaüm un officier du roi, dont le fils était malade. [47] Ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers lui, et le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près de mourir. [48] Jésus lui dit: Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point. [49] L'officier du roi lui dit: Seigneur, descends avant que mon enfant meure. [50] Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s'en alla. [51] Comme déjà il descendait, ses serviteurs venant à sa rencontre, lui apportèrent cette nouvelle: Ton enfant vit. [52] Il leur demanda à quelle heure il s'était trouvé mieux; et ils lui dirent: Hier, à la septième heure, la fièvre l'a quitté. [53] Le père reconnut que c'était à cette heure-là que Jésus lui avait dit: Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison. [54] Jésus fit encore ce second miracle lorsqu'il fut venu de Judée en Galilée.[1] Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. [2] Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s'appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques. [3] Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l'eau; [4] car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l'eau; et celui qui y descendait le premier après que l'eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie. [5] Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. [6] Jésus, l'ayant vu couché, et sachant qu'il était malade depuis longtemps, lui dit: Veux-tu être guéri? [7] Le malade lui répondit: Seigneur, je n'ai personne pour me jeter dans la piscine quand l'eau est agitée, et, pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. [8] Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. [9] Aussitôt cet homme fut guéri; il prit son lit, et marcha. C'était un jour de sabbat. [10] Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri: C'est le sabbat; il ne t'est pas permis d'emporter ton lit. [11] Il leur répondit: Celui qui m'a guéri m'a dit: Prends ton lit, et marche. [12] Ils lui demandèrent: Qui est l'homme qui t'a dit: Prends ton lit, et marche? [13] Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c'était; car Jésus avait disparu de la foule qui était en ce lieu. [14] Depuis, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit: Voici, tu as été guéri; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire. [15] Cet homme s'en alla, et annonça aux Juifs que c'était Jésus qui l'avait guéri. [16] C'est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus, parce qu'il faisait ces choses le jour du sabbat. [17] Mais Jésus leur répondit: Mon Père agit jusqu'à présent; moi aussi, j'agis. [18] A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu'il violait le sabbat, mais parce qu'il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. [19] Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. [20] Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement. [21] Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut. [22] Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, [23] afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé. [24] En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. [25] En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l'auront entendue vivront. [26] Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même. [27] Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu'il est Fils de l'homme. [28] Ne vous étonnez pas de cela; car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, [29] et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. [30] Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. [31] Si c'est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n'est pas vrai. [32] Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu'il rend de moi est vrai. [33] Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité. [34] Pour moi ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés. [35] Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière. [36] Moi, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean; car les œuvres que le Père m'a donné d'accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c'est le Père qui m'a envoyé. [37] Et le Père qui m'a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez point vu sa face, [38] et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu'il a envoyé. [39] Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi. [40] Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie! [41] Je ne tire pas ma gloire des hommes. [42] Mais je sais que vous n'avez point en vous l'amour de Dieu. [43] Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. [44] Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul? [45] Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père; celui qui vous accuse, c'est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. [46] Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu'il a écrit de moi. [47] Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles?
5LIVRES PUIS LE 21EME
[1] Après cela, Jésus se montra encore aux disciples, sur les bords de la mer de Tibériade. Et voici de quelle manière il se montra. [2] Simon Pierre, Thomas, appelé Didyme, Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres disciples de Jésus, étaient ensemble. [3] Simon Pierre leur dit: Je vais pêcher. Ils lui dirent: Nous allons aussi avec toi. Ils sortirent et montèrent dans une barque, et cette nuit-là ils ne prirent rien. [4] Le matin étant venu, Jésus se trouva sur le rivage; mais les disciples ne savaient pas que c'était Jésus. [5] Jésus leur dit: Enfants, n'avez-vous rien à manger? Ils lui répondirent: Non. [6] Il leur dit: Jetez le filet du côté droit de la barque, et vous trouverez. Ils le jetèrent donc, et ils ne pouvaient plus le retirer, à cause de la grande quantité de poissons. [7] Alors le disciple que Jésus aimait dit à Pierre: C'est le Seigneur! Et Simon Pierre, dès qu'il eut entendu que c'était le Seigneur, mit son vêtement et sa ceinture, car il était nu, et se jeta dans la mer. [8] Les autres disciples vinrent avec la barque, tirant le filet plein de poissons, car ils n'étaient éloignés de terre que d'environ deux cents coudées. [9] Lorsqu'ils furent descendus à terre, ils virent là des charbons allumés, du poisson dessus, et du pain. [10] Jésus leur dit: Apportez des poissons que vous venez de prendre. [11] Simon Pierre monta dans la barque, et tira à terre le filet plein de cent cinquante-trois grands poissons; et quoiqu'il y en eût tant, le filet ne se rompit point. [12] Jésus leur dit: Venez, mangez. Et aucun des disciples n'osait lui demander: Qui es-tu? sachant que c'était le Seigneur. [13] Jésus s'approcha, prit le pain, et leur en donna; il fit de même du poisson. [14] C'était déjà la troisième fois que Jésus se montrait à ses disciples depuis qu'il était ressuscité des morts. [15] Après qu'ils eurent mangé, Jésus dit à Simon Pierre: Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu plus que ne m'aiment ceux-ci? Il lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit: Pais mes agneaux. [16] Il lui dit une seconde fois: Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu? Pierre lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis. [17] Il lui dit pour la troisième fois: Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu? Pierre fut attristé de ce qu'il lui avait dit pour la troisième fois: M'aimes-tu? Et il lui répondit: Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis. [18] En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas. [19] Il dit cela pour indiquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. Et ayant ainsi parlé, il lui dit: Suis-moi. [20] Pierre, s'étant retourné, vit venir après eux le disciple que Jésus aimait, celui qui, pendant le souper, s'était penché sur la poitrine de Jésus, et avait dit: Seigneur, qui est celui qui te livre? [21] En le voyant, Pierre dit à Jésus: Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il? [22] Jésus lui dit: Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que t'importe? Toi, suis-moi. [23] Là-dessus, le bruit courut parmi les frères que ce disciple ne mourrait point. Cependant Jésus n'avait pas dit à Pierre qu'il ne mourrait point; mais: Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que t'importe? [24] C'est ce disciple qui rend témoignage de ces choses, et qui les a écrites. Et nous savons que son témoignage est vrai. [25] Jésus a fait encore beaucoup d'autres choses; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu'on écrirait.
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La bible pour vous calmer ( Ou vous faire peter un cable )
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+18 ok .. mais là ...
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